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Le projet Simandou : un projet historique pour la Guinée, et pour Insuco !
Actuellement nous conduisons huit études dans le cadre du projet minier Simandou, en Guinée. Le projet est composé, à l’Est, d’une mine et, à l’Ouest, d’un port minier, reliés par un rail de plus de 600km traversant l’ensemble du pays – Le Transguinéen. Ce projet est historique aussi bien pour la Guinée que pour Insuco, car nous y avons déjà travaillé de 2012 à 2015.
Les études en cours : PAR, PEPP, PRMS, Centre de recrutement
Le plan d’action de réinstallation (PAR) incluant le Plan d’engagement de des parties prenantes (PEPP) et le plan de restauration des moyens d’existence (PRMS) de la mine ont marqué la reprise de la collaboration en octobre 2021. Après environ 2 500 ha de terres inventoriés, des centaines d’enquêtes et plusieurs séries de consultations menées dans les 9 villages impactés nous terminons actuellement d’identifier et de développer des projets permettant la restauration et l’amélioration de moyens d’existence des PAP.
En septembre 2022, nous avons démarré les inventaires sur les 70 km de rail qui relient le bloc 3 et 4 du Simandou au Transguinéen. Aujourd’hui, la totalité de l’embranchement ferroviaire est couverte pas nos enquêtes. Nous continuons les inventaires et les enquêtes socio-économiques sur les infrastructures connexes au rail. En novembre, nous démarrerons les consultations en vue de l’élaboration du Plan de Restauration des Moyens de Subsistances (PRMS).
Au début du mois d’octobre, nous avons démarré un projet visant à appuyer Rio Tinto dans sa stratégie de recrutement. L’objectif est de proposer un outil de gestion adapté au contexte local et efficace permettant de répondre à ses besoins grandissants en ressources humaines.
Focus sur les missions Patrimoine culturel
Dans le cadre de la mise à jour de l’EIES nous identifions et enregistrons les ressources matérielles et immatérielles du patrimoine archéologique et culturel qui se trouvent dans les zones d’influence de la mine, du rail et du port. Les enquêtes dans ces zones ont permis le recensement d’une centaine de sites et la découverte de sites archéologiques historiques, permettant de renforcer des données jusqu’à la peu abondantes. Dans la continuité de ces études, Rio Tinto nous a demandé d’appuyer dans la mise en œuvre des plans de gestion dans l’objectif de, non seulement, préserver le patrimoine culturel des zones impactées, mais aussi de mettre en valeur ce patrimoine au niveau national et international.
Parmi les nombreux artefacts découverts sur les trois zones depuis le début de l’étude, en mai 2022, quelques découvertes sortent du lot :
- En juin 2022, nous faisions remonter la découverte d’un site stratigraphique sur l’emprise de la mine. La découverte d’un site aussi unique avec une importante couche de sédiments et d’objets en place, a rendu nécessaire la réalisation de sondage complémentaire. Nous venons tout juste d’obtenir les résultats de la datation au carbone 14 du site qui nous révèle que celui-ci date de 8 mille ans ! C’est une découverte importante car les sites paléolithiques (âge de pierre) en contexte stratigraphique sont pratiquement inconnus en Guinée. Nous sommes encore loin d’avoir tous les détails et il sera nécessaire d’entreprendre des fouilles archéologiques pour en savoir davantage.
- Sur l’emprise du rail, un tumulus (monticule de terre et de pierres surélevé au-dessus d’une ou plusieurs tombes) a été découvert. Or, nous avons très peu de preuve de Tumulus en Afrique de l’Ouest et encore mois en Guinée.
Nous sommes actuellement en train d’enquêter la zone portuaire. Pour l’instant deux sites archéologiques ont été découverts. La mission va se poursuivre en saison sèche pour couvrir les parties rendues inaccessibles par la forte pluie et certains sites d’importance archéologique méritants une analyse complémentaire.